C’est Urgent.

Ces derniers temps, j’ai eu un peu de mal à m’inspirer, à dessiner, et à vous écrire.
Parce qu’il se passe pleins de choses compliquées dans ma vie actuelle, qui me prennent l’essentiel de mon temps et de ma patience.
« Eh, justement, dessine, ça te détendra ! »
Je n’oublie pas.
Et aujourd’hui, plus que jamais.

Mais Vendredi dernier, et le samedi qui a suivi, alors que les nouvelles déferlaient à la radio, à la télé, et inondaient les réseaux sociaux, qui ont pris un visage tricolore a une vitesse hallucinante, mon premier réflexe n’a pas été de changer de photo de profil, ni de commenter.
Parce que je n’avais pas de mots pour exprimer ce que je ressentais.
Parce que rien ne pouvait exprimer ça.
En ces instants où la haine et la violence envahissent notre horizon, je n’ai eu qu’un seul réflexe, une seule évidence :
vous redire tout mon amour.

Parce qu’il est urgent de s’aimer,
Dans un monde ou dire simplement « Je t’aime » fait peur.
Parce qu’on a l’impression que ça nous oblige, que ça nous enchaine, que ça nous responsabilise, que ça nous engage. Mais l’Amour est tout ce qu’il y a de plus libre et de plus gratuit en ce monde,
N’ayez pas peur d’aimer,
N’ayez pas peur de le dire,
N’ayez pas peur de le montrer.

Souriez-vous,
Embrassez-vous,
Enlacez-vous,
Respirez-vous,
Rencontrez-vous.

« L’amour consiste à ouvrir des portes et des fenêtres, pas à bâtir des prisons. »
-Pierre Bottero-

Je vous aime,
ou que vous soyez, quoi que vous fassiez.

Peace
« When the power of love overcomes the love of power… the world will know peace. » – Jimi Hendrix (1967)

 

PS : Et je relance la neige… parce qu’elle réussi a tout adoucir. ♥

 

Villégiature et caramels mous.

 

Mais où est-elle donc passée ?

Vouée à un été de révisions intensives et au bouclage de mon mémoire en attendant septembre et le sacro-saint examen, j’ai pris la liberté de m’accorder 15 jours d’escapade.
Sans internet. Sans réseau téléphonique.

SANS RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE. (Oui, ça existe encore.)

Cet endroit se situe en campagne charentaise, dans les environs de la belle ville d’Angoulême (que je vous conterais une autre fois) là où la légende locale parle de fameuses pantoufles.

Un lundi gris et pluvieux comme le nord seul nous en offre, je me suis enfuie par l’intermédiaire de mon grand amour le TGV, filant à 300 km en direction de ce haut lieu de villégiature aux senteur de melon et de cognac.

France

Je suis arrivée à l’heure bénie de l’apéro local, épanouie sous les 25°C ambiants.

Avec tout mes remerciements au pineau blanc de Mr Pinard (qui porte si bien son nom !) et à la cuisine méridionale d’Anne (qui détient la recette du roi du cassoulet de Castelnaudary, mais chuuuut, c’est un secret.)

Qu’ai-je fait, a part déguster, me demanderez-vous ?

J’ai admiré. Je me suis rempli les yeux de soleil, de couleurs éclatantes, d’odeurs, de saveurs, de beauté, de grandeur, de petitesse, de délicatesse.

Et c’était bien meilleur que les caramels mous.
C’était du moelleux absolu.

La Charente est mon caramel mou.

Il y a des questions qui reviennent inévitablement, lorsque l’on rencontre une personne inconnue, et je déplore tout comme Saint-Exupéry que notre amour ou non des papillons n’en fasse pas parti.
D’où viens tu ? 
Si l’on ne sait jamais vraiment ou l’on va, on sait généralement d’où l’on viens. Facile. Ou pas.
Je suis née là, j’ai grandi ici, j’ai vécu la-bas.
Je suis d’ici, de la-bas, et même d’ailleurs.
Je suis  angoumoisine, lyonnaise, st-quentinoise, lilloise, amiénoise.
« On est de son enfance comme on est d’un pays » dit encore ce cher St Ex.
Alors je serais de Charente.

Glande

Las Cucarachas !

 

Las Cucarachas, (parce que c’est plus sexy en espagnol) sont de charmantes petites bêbêtes, appelées également chez nous blattes, cafards, ou cancrelats.
Ça donne envie, non ?
C’est tellement mignon a dessiner qu’on a envie d’en avoir une colonie a domestiquer chez soi, qu’on vit un enfer quand elles élisent domicile chez nous : ça mange TOUT, vos cartons, vos gâteaux, vos caleçons, ça survit a TOUT, aux ouragans, a la douche, au feu. Bref, vous avez compris.

J’ai réalisé cette petite BD, qui est un FanArt absolu de la BD « Cucaracha » réalisé dans les Sciences&Vie Junior ces dernières années, et dont vous aurez un aperçu ici.

Avouez que vous avez envie de leur faire des bisous tellement elles sont choupinettes.

 

Blattes

Pour Romain,
dans sa lutte sans faille contre ces nuisibles. ☮

 

 

 

Et ce soir, c’est…

Ce soir, c’est…

…le tournoi des 6 Nations.

EH OUI, les enfants. Un match entre la France et l’Irlande, avec des charmants jeunes hommes bien virils.

Et comble de tout, on n’ose pas sortir boire une bonne bière pour l’occasion, parce qu’on va recevoir des cœurs roses et des paillettes dans nos mirettes, payer notre bière huit fois plus cher, et être obligés d’acheter une rose alors qu’en fait on aime les magnolias.

En cet instant, notre chère France s’est inclinée 18-11 face à la belle Irlande, et on lui en veut pas trop, parce qu’ils sont sympas les Irlandais (et ils aiment la bière autant que nous).

Je vous promets de trainer ma carcasse de Bisounours a un vrai match, de me faire écrabouiller par les supporters lors de mon prochain voyage en Écosse, en attendant, pour mon ami le rugbyman :

Rugby

Et en ce 14 Février, je vous embrasse, parce que ça fait 3 ans aujourd’hui que j’ai dessiné une ébauche des « Choupinous », mon premier projet à long terme en dessin, et que je n’arrêterais  surement pas demain… ♥ !