Douceur angevine

« Plus mon Loire Gaulois, que le Tibre Latin,
Plus mon petit Lyré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la douceur Angevine »
-Joachim du Bellay, Regrets, XXXI-

Ma tête a fredonné ces quelques rimes par le plus grand des hasards au cours de l’été, -un reste de mes cours de musiques du collège mêlés a ceux du français-, faisant écho à la phrase que venait de prononcer le prêtre de la petite église de St Médard, en Charente, dont nous occupions un banc de bois avec mon amie, profitant de la fraicheur dispensée par ses épais murs de pierres en cette soirée d’Août.
Venu nous serrer aimablement la main, et nous dire bonjour, il s’est enquis de nos origines, curieux surement de savoir d’où provenait cette jeunesse, inhabituelle dans ce paisible coin de pays.

On aurait volontiers dit qu’on était du pays, puisqu’on y est nées, mais ce jour-là, nous n’étions que des touristes, dans les yeux de cet autochtone.
Si ma réponse évoquant la région lyonnaise a laissé ce brave homme totalement impassible, ce qui m’a certes vexée, parce qu’on a quand même du rouge et du saucisson, son visage s’est littéralement fendu d’un gigantesque sourire extatique a l’évocation du pays de la Loire qui a suivi :
« Ahhh, la douceur angevine…. Ah, la douceur angevine…douceur angevine ! »
D’après mon amie, c’est une réaction assez classique : Du Bellay a encore de beaux jours devant lui, apriori.

J’ai donc cassée ma tirelire, durant ces jours post-examens à attendre mes résultats, pour rejoindre la douceur angevine, alors que le froid polaire enveloppait déjà le grand Nord de ses bras glacés.

Voyages

(Même si en vrai, c’est plutôt ça, et vive les pulls en laine 🙂

Froid

On  est allées pendre 2 crémaillères, et après on a beaucoup, beaucoup, beaucoup dormi.

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Et puis après c’était fini…

Gare« QUOI ? Elle est DÉJÀ rentrée ? C’est tout ? »

Mais oui 🙁
C’est triste, n’est-ce pas ?

Petite pensée émue au Festival de la Dentelle d’Alençon que j’ai raté de si peu (si peu), dont je compte bien visiter le fameux musée un jour, rêvant de parures qui ne me vêtiront jamais, sans doute.

Baisers a vous !