Le Pouvoir du croissant

Le mois de Janvier, c’est dur.
Il fait noir le matin, noir le soir, il pleut, il crachine, on te promet de la neige, mais y’en à jamais, le temps des cadeaux est fini, et c’est les soldes mais le rayon lingerie des Galeries Lafayette à fermé, et y’aura du monde, trop de monde, de toute façon, et la foule c’est insupportable.
La reprise  des soupes en boite et des coquillettes est loin d’égaler les tourtes et les brioches de ta grand’mère, tout au plus quelques papillotes subsistent au fond d’un bol, réjouissent ton œil et ton palais quelques brèves secondes.
Il faut se remettre à travailler pour de bon, il faudrait un chouette article de blog, mais l’inspiration a pris à son tour des vacances.
Et puis David Bowie est mort à 69 ans d’un cancer.
Et puis encore Alan Rickman, ça commence à être fatiguant,
Sylvester Stallone a aussi 69 ans, mais on espère qu’il survivra jusqu’en février, au moins.

Au milieu de ce mois morose et humide, subsiste une petite enclave bénie,
pleine de chaleur et de douceur absolue, résistant encore et toujours à l’envahisseur:

Boulangerie

Il y a les réguliers, qui savent ce qu’ils veulent, et qui ont la monnaie exacte.
Il y a ceux qui sont de passage, et retiennent l’adresse.
Il y a celui qui demande une baguette, et puis tiens, un croissant. Oh, et pourquoi pas un merveilleux ? Non, pas  celui-là, l’autre, il a l’air plus sympa. Et, oh, ce pain aux céréales là-bas ?! Pourquoi les croissants sont si petits ? Mettez-en deux.
Il y a ceux qui prennent leur temps, et ceux qui vont vite.
Il y a les extravertis, et les mystérieux,
Il y a les petits, et les grands.
Et il y a moi, qui suis passée de l’autre côté du comptoir.

Vos yeux brillants et vos sourires valent tout l’or du monde.
Même vos râleries parce que je me suis trompée sur la monnaie, ou parce qu’on accepte pas la carte bleue.
Mes mains ont changés de papier, elles ouvrent, ferment, et ornent d’un ruban des boites de gâteaux pâtissiers, et ma tête songe à l’instant où vous mordrez dedans, engendrant ces précieuses secondes de délices.
Le soir, je sors en serrant contre moi une baguette encore chaude,
et je sais que malgré tout ce qui nous arrive,
Personne n’est triste en sortant d’une boulangerie.

viennoiseries

Au plaisir de vous rencontrer,
Les croissants sont encore chauds.  🙂

Joyeux Noë…Anniversaire ! :D

JOYEUX ANNIVERSAIIIIIIIRE !

Noel 2015 !

Eh oui, cela fait un an tout juste aujourd’hui qu’est né ce blog ! 🙂
Personnellement, trouve que c’est une chouette date pour un anniversaire,
car c’est le mois de décembre, et j’ai toujours aimé être en décembre.
Ce mois symbolise la neige, la douceur, les montagnes, l’amour et la brioche aux pralines.
Et je peux activer la neige sur le site, meilleur moment de mon année, avouons-le.
Et c’est mon anniversaiiiiire.

Près de 2000 visites cette année, quelques jolis mails d’encouragements, pleins de petites dédicaces à mes chers inspirateurs (qui arrivent généralement a se reconnaitre ! 😉 )
et ma plus grande fierté : j’ai réussi à dépasser les salles de bains sur la recherche Google. (Si, siiii)
En vrai, tout le mérite revient à mon digne webmaster, sans qui tout ça ne serait rien,
Et à vous, mes chers lecteurs.
Cette année a été difficile à bien des égards, et la suivante le sera peut-être tout autant.
Mais j’ai la chance de n’avoir jamais été seule dans cette aventure, et d’avoir rencontré des gens formidables qui m’ont permis de me dépasser, et d’apprendre pleins de choses pour mettre de jolis sourires dans vos yeux.

Noël étant en lien direct avec la bûche, la crème au beurre et le Foie Gras, je tenais à faire un petit aparté sur notre ventre, notre cher Bidou. (♥)
Le bidou, (comme le gras et les pâtisseries) c’est la Vie, je le sais, c’est mon boulot.
Et au fond de nos tripes, on SAIT.
Quoi donc, me diras-tu ? Beaucoup plus de choses que tu ne le penses.
Il y a quelques temps, Arte avait fait une superbe émission sur le sujet que tu peux trouver ici (C’est long, mais c’est bien.) et pour les carabins, il y a la très chouette Jaddo qui en parle là.

Je suis intimement convaincue qu’au fond de nous, on sait.
Que faire confiance spontanément, ça peut apporter bien plus de belles choses que de mauvaises.
Que croire au meilleur, ça nous emmènera toujours plus loin que de ne rien croire.
Que donner aux autres n’est jamais vain.

Accrochez-vous.

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(Comme dirait Bob)

Finissons sur une petite note d’Amour en chansons :
https://www.youtube.com/watch?v=FkowbVrNHyc

Baisers chocolatés !
(Mangez-bien, aimez-vous très fort.)

Mais où est passée la Cassonade ?

L’autre jour, je vous parlais avec passion des Mogettes.

Il est vrai qu’il y a pleins de produits alimentaires étonnants qui existent, surtout aujourd’hui.
Pourquoi ? Parce que la cuisine, c’est de la Chimie et que si la science se développe… Eh bien, la Cuisine aussi ! 😀
Ceci dit, tout n’est pas forcément « nouveau » : une partie des produits novateurs provient effectivement de nouvelles créations de produits, une autre part provient de l’internationalisation du commerce, qui est de plus en plus importante, et enfin, des produits qu’on avait un peu oubliés. (Comme les Mogettes) et qui sont plus ou moins revalorisés suivant la mode en cours.

Dans cette catégorie des oubliés, il y a LA CASSONADE.

C’est quoi, la Cassonade ?
(Si tu le sais déjà, tu peux passer ce petit schéma, mais comme j’ai transpiré dessus et qu’il est assez chouette, je te conseille quand même de le regarder, bisou.)
Le Sucre
Pour moi, la cassonade a le goût délicieux des vacances chez ma grand-mère.
Il y a souvent des yaourts natures dans lesquels vous pouvez mettre pleins de choses comme de la confiture (maison) du sucre blanc, du miel (maison) ou… de la cassonade.
Ce sucre roux aux gros grains translucides, à la couleur du caramel, qui croque et crisse sous la dent, aux arômes délicats de vanille et de rhum.
On en avait pas chez nous, ni à la cantine, donc c’était le petit bonheur des week-ends et jours fériés.
Après, on est partis un peu loin, alors c’est devenu le petit bonheur une ou deux fois l’an.
Un petit bonheur oublié.

L’un des aspects qui m’a le plus frappé dans mon début de vie étudiante, c’est que si vous faites vos propres courses, vous pouvez donc choisir exclusivement ce dont vous avez envie.
Au début, une petite voix au fond de vous hurle bien évidemment d’acheter des fruits et des légumes, enfin quand même un peu, de toute façon après 2 ans d’études, ce sera aussi attirant que les pâtes, et tu auras fait une overdose de Kebabs, donc pas de panique.

C’est ainsi que je me suis amusée à racheter pleins de choses assez sympa que je n’avais plus mangé depuis longtemps, et un jour de crêpes, je suis retombée au détour d’un rayon sur… La Cassonade.

Et tout à coup, ma tête a réalisé que je pouvais en acheter et en manger.
Juste comme ça.
Parce que c’était bon, que j’aimais ça, et que je n’avais aucune maladie rare au nom barbare qui m’en empêchait.

A tous les amoureux de la Cassonade, et autres produits étranges oubliés au fond de nos mémoires.